La biochimie est l’étude des réactions chimiques qui se déroulent au sein des êtres vivants, et notamment dans les cellules. La complexité des processus chimiques biologiques est contrôlée à travers la signalisation cellulaire et les transferts d’énergie au cours du métabolisme. Depuis un demi-siècle, la biochimie est parvenue à rendre compte d’un nombre considérable de processus biologiques, au point que pratiquement tous les domaines de la biologie, depuis la botanique jusqu’à la médecine, sont aujourd’hui engagés dans la recherche biochimique, voire biotechnologique.
L’hématologie est la branche de la médecine qui étudie le sang et ses maladies (ou hémopathies). Elle étudie plus particulièrement les cellules sanguines dont l’origine est hématopoïétique (synthèse de ces cellules dans la moelle osseuse) et qui ont un rôle pour l’oxygénation, l’immunité et la coagulation, et étudie également certaines molécules plasmatiques que sont les facteurs de coagulation.
L’hémostase est l’ensemble des mécanismes qui assurent le maintien du sang à l’intérieur des vaisseaux et, en particulier, des phénomènes qui déterminent l’arrêt du saignement lorsqu’un vaisseau est blessé. La coagulation du sang est un des temps de l’hémostase.
L’immunologie est la branche de la biologie qui s’occupe de l’étude du système immunitaire. Apparu très tôt au cours de l’évolution, ce système a évolué pour discriminer le soi du non-soi. Les réactions de défense de l’organisme face à un organisme pathogène – quelle que soit la nature de celui-ci, virus, bactérie, champignon ou protozoaires, les maladies auto-immunes, les allergies et le rejet des greffes forment l’aspect médical de cette science. Les mécanismes de synthèse et de maturation des anticorps, d’activation du système du complément, la mobilisation et la coordination des cellules de défense, en forment l’aspect fondamental et mécanistique.
L’hormonologie est une branche de la biochimie clinique qui étudie les anomalies hormonales. Le laboratoire d’hormonologie travaille en collaboration avec le service d’endocrinologie. Entre autres anomalies on trouve : Les dysfonctionnements cortico-surrénaliens. Les dysfonctionnements thyroïdiens. Les dysfonctionnements hypothalamo-hypophysaires (qui recoupent les deux précédents) etc.
La microbiologie est un domaine des sciences appliquées qui a pour objet les micro-organismes et les activités qui les caractérisent. Plus spécifiquement, la microbiologie se consacre à l’identification et à la caractérisation des micro-organismes ; à l’étude de leur origine et de leur évolution ; à définir leurs caractéristiques, les produits de leurs activités et leurs besoins ; et à comprendre les relations qu’ils entretiennent entre eux et avec leur milieu naturel ou artificiel. Les micro-organismes appartenant à trois règnes présentant une structure cellulaire eucaryote ou procaryote, ou qui est acaryote, et qui est caractérisé par l’unicellularité, une taille microscopique ou ultramicroscopique, un potentiel métabolique et de reproduction, l’omniprésence et l’abondance.
Recherche et identification de parasites intestinaux et sanguins sur les différents liquides biologiques (selles, urines).
La sérologie est l’étude des sérums et des variations ou modifications de leurs propriétés au cours des maladies. Depuis les progrès de la biologie, elle consiste surtout, via ce qu’on appelle communément une analyse de sang, à mettre en évidence des indices de présence de pathogènes dans l’organisme, au moyen de différents tests. Elle permet une approche quantitative et qualitative, avec par exemple le dosage d’anticorps spécifiques. Elle est donc liée à l’étude des immunoglobulines du sérum sanguin ou d’autres liquides organiques. Elle est utilisée comme outil diagnostic, comme outil de dépistage (SIDA, hépatite, etc.), comme outil épidémiologique et de plus en plus écoépidémiologique. En raison de réactions croisées, du développement à bas bruit de certains pathogènes, ou du délai nécessaire à l’apparition détectable d’anticorps, ce n’est pas un outil de diagnostic fiable à 100 %. Une « sérologie positive » pour un micro-organisme X (ou séropositivité) signifie simplement que l’organisme a, dans un passé plus ou moins récent, combattu le micro-organisme X et synthétisé des anticorps dirigés contre celui-ci. Ce micro-organisme peut ne plus être présent, mais si plusieurs sérologies successives montrent une augmentation du taux d’anticorps, c’est qu’il y a infection (ou réinfection) en cours.